Dans une pensée non-dualiste, les choses ne sont pas linéaires mais circulaires, sphériques, elles ne sont pas cartésiennes mais non-euclidiennes, récursivement infinies. - Cedric Mabilotte
Dans cette vision du monde, nul besoin de renier notre apprentissage "à l'occidentale". Il s'agit plutôt de l'entourer, l'élargir, de s'ouvrir à un monde plus grand, plus complexe qui complète ce que nous étions déjà. Accepter qu'il existe une version de soi qui n'est pas encore réalisée, un "Soi en devenir" qui habite notre inconnaissance.
La conception de l'être humain comme un grand écosystème n'est pas une pensée récente. De l'homme-univers des cultures anciennes aux théories plus récentes et jusqu'à l'épigénétique qui révolutionne actuellement nos conceptions classiques.
Dans le bouddhisme, un ancien texte indien (Avatamsaka Sutra) nous livre la métaphore du filet d'Indra. Un filet multidimensionnel qui s'étend à l'infini. À chaque croisement du filet se trouve une perle qui reflète toutes les autres. Un léger coup de vent à un endroit du filet et il résonne dans son entièreté. Une seule perle brille et toutes les autres aussi.
Cette allégorie simple et puissante illustre les liens invisibles entre chaque êtres, l'interconnexion de toutes choses, l'interdépendance du monde. Si toute perception de la réalité est relative nous faisons aussi partie d'un grand tout.
Pour les bactéries 🦠, nous sommes un véhicule porteur de milliards de civilisations organiques que nous nourrissons et servons. Notre génome est une mosaïque d'ADNs fruit du croisement de multiples lignées du règne de la vie, il y aurait même du végétal.
Nos processus cognitifs dépendent de nos états chimiques, de contextes culturels antérieurs à notre naissance, de pensées formulées dans d'autres langues, millénaires ou cultures.
Notre identité est un artifice de nos illusions, et même notre vision du monde peut changer fondamentalement selon notre posture ontologique. Par notre nature profonde et notre capacité à occuper la conscience dans le présent, nous sommes un animal-flux :) A la fois forme et volonté, nous pouvons choisir notre chemin philosophique, celui de la méditation.
"L’homme sage apprend par l’observation, affine sa maîtrise par la pratique, se détache par la méditation et agit sans effort dans l’ordre naturel." - sagesse taoiste
Avec le Freechi, je conseille de suivre 🔄 le cycle des 4 phases afin d'avoir un bon équilibre de progression.